Jean-Jacques-Germain PELET-CLOZEAU, baron 

Médaillé de Sainte-Hélène




Nous tenons à remercier Xavier Antoine pour ces renseignements.
 
 

 
 
 

Biographie fournie par Xavier ANTOINE
 
 
ETATS DE SERVICES de Jean-Jacques-Germain PELET-CLOZEAU, baron 


Né à Toulouse le 15 juillet 1777 et meurt à Paris le 20 décembre 1858.

Elève à l’Ecole des Sciences et des Arts de Toulouse
S’engage en 1799 ; sergent au 1er bataillon auxiliaire de la Haute-Garonne, 27 janvier 1800
employé aux travaux du génie à l’armée d’Italie, 15 septembre
Garde provisoire de 3ème classe du génie à l’armée d’Italie, 21 janvier 1801
Sous-lieutenant dans le corps des ingénieurs géographes, 5 juin 1801
Lieutenant, 14 avril 1802
A l’état-major de Masséna, septembre 1805
Aide de camp de Masséna, 8 octobre 1805
Blessé d’une balle à la tête à Caldiero, 30 octobre 1805
Sert à Naples, 1806
Capitaine, 12 février 1807
Blessé d’une balle au bras gauche à Ebersberg, 3 mai 1809
Chef de bataillon, 15 mai 1809
Sert à Essling, 21-22 mai
Occupe l’île du Moulin, 2 juillet
Sert à Znaïm, 22 juillet puis au Portugal, 1810-1811
Colonel, 10 avril 1811 
Chevalier de l’Empire, 13 juillet 1811.

Adjudant commandant à l’état-major du général Marchand à la Grande Armée, 21 mars 1812 ; sert en Russie, 1812 ; à Smolensk puis à la Moskova, 7 septembre 1812 ; colonel du 48ème de ligne, division Ricard, 11 octobre 1812 ; a le bras droit cassé et les deux jambes brisées par trois biscaïens à Krasnoé, 18 novembre 1812.
Nommé général de brigade, 12 avril 1813 ; employé au 6ème corps de la Grande Armée sous Marmont, 18 avril ; commandant la 3ème brigade de la 4ème division de Jeune Garde (Roguet) au 15 août 1813 ; la 2ème brigade de la 3ème division de la Jeune Garde (Decouz), 24 août ; sert à Dresde, 26 août ; puis à Leipzick, 18 octobre.
Nommé adjudant général de la Garde Impériale, 28 novembre 1813 ; sert en Champagne, 1814 ; à Brienne, 29 janvier 1814 ; commande la division Decouz à la Rothière, 1er février ; au pont de Lesmont, 2 février, à Champaubert, 10 février, Montmirail, 11 février.
Commande la 1ère brigade de la division Friant à Vauchamps, 14 février, Montereau, 18 février ; commande la brigade de chasseurs à pied de la Vieille Garde à la place de Cambronne, 6 mars ; sert à Craonne, 7 mars, à Laon, 9-10 mars, à Reims, 13 mars, à Arcis-sur-Aube, 20 mars.
Nommé major des chasseurs royaux de France, 1er juillet 1814 ; chevalier de Saint-Louis, 25 juillet 1814.
Lors du retour de l’Empereur Napoléon, il est nommé major au 2ème régiment de chasseurs à pied de la Vieille Garde, division Morand, 13 avril 1815 ; sert à Ligny, 16 juin ; défend Plancenoit à la journée de Mont Saint-Jean, 18 juin ; major au 1er régiment de chasseurs à pied de la garde à l’armée sous Paris, 25 juin.
Mis en non-activité, 11 octobre 1815.
Secrétaire de la commission de défense du royaume, 13 mai 1818 ; attaché au corps royal d’état-major, 27 mai ; disponible, février 1821 ; adjoint au comité consultatif d’infanterie, 10 février 1830 ; mis en disponibilité, 1er mai.
Nommé directeur de l’Ecole d’état-major, 11 août ; général de division, 19 novembre 1830 ; directeur du dépôt de la guerre, 20 novembre 1830
Elu député du 1er collège de la Haute-Garonne (Toulouse) centre gauche par 338 voix contre 112 à M. de Malaret sur 482 votants et 754 inscrits, 5 juillet 1831 
Commandant la 2ème division d’infanterie réunie sur la Meuse ainsi que la division de cavalerie légère et celle de grenadiers et voltigeurs se rendant dans la 2ème division militaire, 13 novembre 1832 jusqu’au 2 février 1833
Réélu député le 21 juin 1834 par 392 voix contre 74 à M. Chateaubriand et 21 à M. Caze ; commence la publication des cartes d’état-major en 1835.
Est blessé grièvement par la machine infernale de Fieschi, 28 juillet 1835 ; pair de France, 3 octobre 1837 ; président du comité consultatif d’état-major, 23 septembre 1841 ; maintenu dans la 1ère section de l’état-major général, 5 juillet 1842 ; est placé dans la section de réserve du cadre de l’état-major à compter du 16 juillet 1845 ; est maintenu directeur du dépôt de la guerre, 16 juillet 1845.
Il est autorisé à porter la grand’croix de Saint-Maurice et Lazare de Sardaigne le 25 janvier 1846, la grand’croix du Mérite de Saint-Michel de Bavière, 25 septembre 1846 et la grand’croix de Danebrog, 15 décembre 1846.
Il est admis à la retraite le 12 avril 1848 avec une pension de 7.200 francs (de l’époque) le 8 juin 1848.
Il est nommé président de l’Union électorale en 1849 ; grand’croix de la Légion d’Honneur, 14 décembre 1849
Elu à la place de M. Pilhes le 10 mars 1850, représentant de l’Ariège à l’Assemblée Législative par 34.923 voix contre 15.199 à M. Aristide Pilhes, 1.408 voix à M. Charles Silvestre et 483 voix à M. Latheulade sur 53.014 votants et 73.043 inscrits.
Il soutient la politique du Prince-Président ; membre de la commission consultative après le 2 décembre 1851 
Sénateur, 26 janvier 1852. Relevé de la retraite et placé sur sa demande dans la section de réserve, 1er janvier 1853. Est nommé par décret Impérial membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, 1855.
Le nom du général PELET est inscrit au côté Est de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.