Jean-Baptiste Philibert VAILLANT
Médaillé de Sainte-Hélène

Nous tenons à remercier Xavier Antoine pour les documents qu'il met à disposition sur cette page.



 
 
 

Renseignements sur Jean-Baptiste Philibert VAILLANT




NAISSANCE ET  1er EMPIRE :
Né à Dijon, le 6 octobre 1790, il entre en 1807 à l’Ecole Polytechnique et, deux ans plus tard, est admis à l’Ecole d’application de l’artillerie et du génie de Metz en qualité de sous-lieutenant élève du génie. Aide de camp du général Haxo, il se signale au cours de la campagne de Russie par sa brillante conduite. Peu après la bataille de Dresde (26 août 1813), il est fait prisonnier au combat de Kulm, en Bohème (30 août 1813). Toujours aide de camp du général Haxo, employé aux travaux de défense de Paris, puis à l’armée du Nord, il est à Ligny, à Waterloo et à la défense de Paris où il est blessé.

RESTAURATION ET MONARCHIE DE JUILLET :
Capitaine de 1ère classe en 1816, chef de bataillon en 1826, c’est comme commandant d’une unité du génie du corps expéditionnaire d’Alger qu’il participe au siège de Fort-l’Empereur (Alger). Blessé, il reçoit à son retour en France le grade de lieutenant-colonel (30 avril 1831) et, après le siège d’Anvers, celui de colonel (7 janvier 1833). De 1834 à 1838, il dirige en Algérie des travaux de fortifications et passe ensuite général de brigade. Commandant de l’Ecole Polytechnique de 1838 à 1840, il reçoit la direction d’une partie de la construction des remparts et forts de Paris. Il est promu lieutenant général le 20 octobre 1845.

2ème REPUBLIQUE, 2ème EMPIRE ET FIN DE VIE :
En 1849, il commande le génie du corps expéditionnaire de la Méditerranée et des opérations de siège de la ville de Rome. Le 2 décembre 1851, il donne son adhésion complète au coup d’Etat et, dans les mois qui suivent, il est nommé comte romain héréditaire, maréchal de France (11 décembre), président d’honneur des fortifications, sénateur (26 janvier 1852), grand maréchal du palais de l’Empereur (31 décembre 1852), membre de l’Académie des sciences (1853). Le 11 mars 1853, il succède à Saint-Arnaud comme ministre de la Guerre. Il garde ce portefeuille cinq ans. En 1859, il fait comme major général de l’armée des Alpes durant la campagne d’Italie, et signe le 8 juillet avec le général Hesse la suspension d’armes qui précède la paix. Deux jours plus tard, il reçoit le commandement en chef de toutes les troupes composant les cinq corps de l’armée d’occupation. De retour en France le 5 juin 1860, il est rappelé dans le cabinet avec le portefeuille de ministre de la Maison de l’Empereur, auquel est rattaché en 1863 les Beaux-Arts, qui lui est enlevé le 2 janvier 1870. Mort à Paris le 4 juillet 1872, il est inhumé dans le cimetière de Dijon, il ne laisse aucune postérité de son mariage à Paris, le 23 mars 1843, avec Pervenche Eléonore Benjamine FROTIER de LA COSTE-MESSELIERE, veuve du général Haxo, décédée le 27 janvier 1869.

BIBLIOGRAPHIE :
« Siège de Rome en 1849 par l’armée française, journal des opérations de l’artillerie et du génie », en collaboration avec le général Charles Ambroise THIRY (Paris, 1851, Tome IV, 221 pages).
Rapports, discours, instructions, circulaires … et quelques lettres publiées dans l’ouvrage « Campagne de Crimée, d’Italie, d’Afrique, de Chine et de Syrie. »

SOURCES : « Dictionnaire des maréchaux de France du Moyen Age à nos jours », Perrin, édition 2000. « Dictionnaire des maréchaux de Napoléon III », Ronald ZINS, Horvath, édition 1996.